Abraham serait le pharaon Akhenaton
Bien que cette thèse soit tentante, je pense fortement que la période d'Abraham se situe au temps des Hyksos donc bien avant Akhenaton. Moïse se situerait mieux à cette époque. D'autant que l'on ne sait rien de la mort de ce pharaon. Et si c'était lui que Moïse avait tué après lui avoir volé son secret ? Puisqu'il a tué un Egyptien. La similitude du monothéisme de l'un comme de l'autre force à la comparaison.
Abraham serait le pharaon Akhenaton
Le monde judéo-chrétien va être bouleversé. Le milieu scientifique, celui des archéologues, des historiens, sera stupéfait. Deux chercheurs français hébraïsants, Roger et Messod Sabbah, ont découvert après vingt ans d’études scrupuleuses, méthodiques et rigoureuses, le message caché de la Bible. Le peuple hébreu, celui de l’Exode, celui dont personne jusqu’à aujourd’hui n’a trouvé aucune trace dans l’Egypte ancienne, ne serait autre que la population égyptienne d’Akhet-Aton, la capitale d’Akhenaton, le premier phraraon monothéiste.
L’analyse et l’examen des textes de la Bible hébraïque (Ancien Testament) et araméenne, ainsi que des hiéroglyphes égyptiens, par Roger et Messod Sabbah, vont si loin qu’ils remettent en question l’histoire par laquelle l’humanité s’est créé une mémoire collective fonctionnant sans interruption jusqu'au XXIe siècle de notre ère. Leur découverte extraordinaire, si elle est avérée, révèle la véritable origine du monothéisme. Cette révélation était pourtant pressentie par Jean-François Champollion qui écrivait : « La connaissance réelle de l’ ancienne Egypte importe également aux études bibliques, et la critique sacrée doit en retirer de nombreux éclaircissements. » Sigmud Freud, de son côté, hanté et fasciné par Moïse, proposait l'hypothèse suivante à la suite des fouilles effectuées à Tel el-Armana, site actuel de l’ancienne capitale d’Akhenaton : « Nous aimerions à présent risquer cette conclusion : si Moïse fut un Egyptien, s’il transmit sa propre religion aux Juifs, ce fut celle d’Akhenaton, la religion d’Aton. » Il ajoutait : « Si j’étais millionnaire, je financerais la poursuite des fouilles… »
Roger et Messod Sabbah se sont plongés dans la relecture de la Bible à partir de l’exégèse de Rachi (1040-1105), grand maître de la tradition écrite et orale qui vécut à Troyes, où il écrivit un commentaire de l’Ancien testament, en étudiant le Pentateuque hébraïque et la Bible araméenne. Jamais la Bible n’a été étudiée comme une composante de l’égyptologie. Bien qu’une grande partie du récit biblique se passe en ancienne Egypte, on ne trouve aucune trace d’Abraham, de Joseph, de Moïse. Pour les archéologues, ils n’existent pas. On n’a découvert aucune preuve de leur présence tels qu’ils sont décrits dans la Genèse et dans l’Exode.
Les historiens assimilent plus ou moins les Hébreux aux Apiroux ou Abirous ou encore aux Shasous, en tout cas à ces peuples de semi-nomades bédouins qui vivaient en marge de la société égyptienne. Mais, d’après Roger et Messod Sabbah, c’est peut-être le terme « hébreux » qui leur aurait été attribué par les scribes de l’époque babylonienne (VIe siècle av. J.-C.) qui aurait mis les exégètes dans la confusion.
Alors de troublantes questions se posent, si l’on s’en tient au récit biblique : comment se fait-il que l’on n’a pas découvert dans les textes hiéroglyphiques égyptiens des récits ou des témoignages de la présence d’une population ayant vécu quatre cent trente ans en Egypte, dont deux cent dix en esclavage, sous plusieurs pharaons ? Est-il possible de s’installer en terre de Canaan sans aucune réaction de l’autorité pharaonique, sachant que, tout au long de son histoire, l’Egypte administrait cette province ? Comment ce peuple, imprégné dans la plus grande partie de ses traditions par la sagesse de l’Egypte, a-t-il pu disparaître aussi mystérieusement ? Pourquoi n’a-t-on rien retrouvé de la présence des Hébreux en Egypte, dans les sables, dans les tombes, dans les temples et sur les stèles ?
Ces énigmes ont été résolues par Messod et Roger Sabbah, qui nous livrent leurs recherches dans un ouvrage à paraître très prochainement " Les Secrets de l’Exode ".
En examinant attentivement les peintures murales qui ornent les tombes de la Vallée des rois, les auteurs ont découvert derrière les hiéroglyphes des symboles de la langue hébraïque.
Alors qu’il n’existe aucune trace scientifique et archéologique de la sortie des Hébreux d’Egypte telle qu’elle est décrite dans la Bible, on s’aperçoit en fait que cet événement correspond bien à l’expulsion des habitants monothéistes de la ville d’Akhet-Aton. Peu après la disparition du pharaon adorateur d’un seul dieu, Akhenaton, vers 1344 av. J.-C., sa capitale Akhet-Aton, l’actuelle Tell el-Armana est vidée de tous ses citadins, sur ordre du futur pharaon.
Ces faits sont confirmés car Messod et Roger Sabbah ont bien retrouvé les lettres de l’alphabet hébraïque sous forme de hiéroglyphes. A partir de cette comparaison, ils ont décrypté la Genèse, qui reproduit trait pour trait la cosmogonie égyptienne.
Si l’on s’en tient à cette manière de déchiffrer la Bible, les noms d’Abraham, de Sarah, d’Isaac, de Rébecca, de Jacob, d’Israël, de Laban…, dissimulent des noms et des titres royaux égyptiens bien précis. Ainsi Joseph est l’image parfaite du pharaon Aï tel que le décrivent les égyptologues.
Si l’on regarde attentivement l’épisode de la sortie d’Egypte à partir de ces données, elle se déroule en plusieurs phrases :
- Exode d’Akhet-Aton, ordonné par Aï, avec le fameux passage de la mer des Roseaux, qui est en fait une image traditionnelle de la mythologie égyptienne, représentant l’océan primordial séparé en deux par Pharaon.
- Les quarante années dans le désert s’intercalent exactement entre les deux campagnes militaires de Toutankhamon et de Séthi 1er.
- Après ces quarante ans, l’expédition militaire de Josué devient celle du pharaon Séthi 1er, confirmée par les égyptologues.
Dorénavant, grâce à Messod et à Roger Sabbah, la Bible permet d’identifier Aaron au pharaon Hormhed. De la même manière, Moïse était en réalité le général égyptien Mosé (Ra-Messou), qui deviendra Ramsès Ier.
Les auteurs des Secrets de l’exode prouvent ainsi que Josué, « serviteur de Moïse », est en fait son fils premier-né.
Alors, quel était le véritable nom biblique d’Akhenaton ? L’énigme est enfin résolue. Le pharaon monothéiste n’est personne d’autre qu’Abraham, qui vécut vers 1358 av. J.-C. Jusqu’à présent, on situait, sans preuve, l’existence d’Abraham vers 1900 av. J.-C.
Le récit biblique respecte non seulement l’ordre chronologique des faits qui ont marqué l’existence du pharaon, mais encore traduit sa vie et son action en parfait accord avec l’égyptologie : Dieu parle à Abraham = Dieu parle à Akhenaton; le sacrifice d’Abraham = le sacrifice d’Akhenaton ; la rupture d'Abraham avec le polythéisme paternel = la rupture d’Akhenaton avec le polythéisme paternel ; la beauté de Sarah, de Rébecca, de Rachel = la beauté de Néfertiti ; Abraham brise les idoles de ses pères = Akhenaton brise les idoles de ses pères ; la séparation religieuse et politique entre Jacob et Laban = la séparation religieuse et politique entre Akhenaton et son père, Aménophis III ; les intrigues entres les épouses d’Abraham = les intrigues entre les épouses d’Akhenaton ; Sarah et Agar = Néfertiti et Kiya.
Les travaux de Messod et Roger Sabbah montrent que, grâce à la Bible, la quintessence de la sagesse égyptienne est parvenue jusqu’à nous, portée par la tradition orale de ces Egyptiens qui se firent appeler les Hébreux.
In : " Les Secrets de l’Exode " - Messod et Roger Sabbah - éditions Jean-Cyrille Godefroy
Sources Pierre Bachy